Le 1er septembre : fête du Travail
La fête du Travail au Canada tire ses origines d’une révolte des imprimeurs torontois en 1872, qui réclamaient la journée de travail de neuf heures. Les employeurs ayant refusé, les travailleurs sont entrés en grève. Lorsqu’un rassemblement – le premier rassemblement canadien pour les droits des personnes salariées – fut organisé, le 15 avril de cette année-là, 10 000 personnes se sont réunies à Queen’s Park. À l’époque, l’activité syndicale était considérée comme une infraction criminelle, et George Brown, éditeur du Globe de Toronto, a fait arrêter le comité de grève du Syndicat des typographes de Toronto (TTU) pour « conspiration criminelle ».
Les Torontois·es ont applaudi les syndicalistes qui défilaient dans les rues. Dans les discours qui ont suivi, les dirigeants syndicaux ont réclamé la libération des prisonniers du TTU et de meilleures conditions pour toutes les personnes salariées.
Le rassemblement de Toronto a inspiré les dirigeants à Ottawa. Quelques mois plus tard, le 3 septembre, sept syndicats de la capitale nationale ont organisé un défilé de plus d’un kilomètre et demi, mené par une fanfare d’artillerie.
Ces pressions, parmi d’autres, ont conduit le premier ministre John A. Macdonald à abroger plusieurs lois antisyndicales et à libérer les organisateurs des manifestations. À la fin de l’année 1872, ces lois tant décriées avaient été rayées des textes législatifs.
Le PAM favorise la collaboration dans le cadre de son mandat et de ses activités. En particulier, l’atelier en personne et la discussion virtuelle sur la consultation syndicale-patronale contribuent à promouvoir la sécurité et la coopération en milieu de travail. Aujourd’hui, le PAM reconnaît l’importance du travail des syndicats, ainsi que la collaboration et le partenariat inestimables des consultations syndicales-patronales.